Krank ne vit pas, Krank ne meurt pas, il vous sert.

« C’est donc ça ? Toouutes les histoires des employés du Lotus ! Ca fait un joli paquet. Chais pas vous mais moi je me sens obliger d’écrire la mienne. »

Nécrocide lécha généreusement une plume de chauve-souris (si si), la trempa dans de l’encre de transpiration taurenne fermentée et gratta un parchemin en se mordant la langue :

« Krank le Nécrocide je suis. Moi j’étais sous le Fléau, comme tous les autres, j’étais un assassin élite et j’en étais fière mais pas ma mère. Ma mère, elle compte plus que tout pour moi. On était des humains avant, berk, et la Peste frappa. Je ne m’en souviens pas mais c’est ce qu’on m’a dit. Je me rappelle que fils unique que j’étais, je me suis réveillé pourrissant et j’avais les yeux crevés. Mon père, d’après ma mère, était un paladin et a fuit la Peste, nous laissant seuls. Je me suis toujours bien occupé de ma mère. Ma mère était âgée et elle allait quitter l’Azeroth mais le Fléau ne lui donna pas cet avantage et maintenant elle est condamnée à vivre, comme moi, comme nous. Vu qu’elle était âgée et que ses pouvoirs de la Lumière se sont estompés, le Fléau n’en voulait pas, mais moi oui. J’ai suivi un entraînement pour être assassin, et élite ! Vous savez des personnalités ennemies du Fléau qui disparurent mystérieusement ? Bah c'était moi et d'autre. J’étais, et je suis toujours, doté d’une intelligence qui est toute relative, bien sûr hu, d’après certains clients elfes. C’est peut-être grâce à ça que j’ai compris que mes actes n’étaient pas bien. J’ai vu certains Chevaliers de la Mort suivrent le rebelleux Mograine et créer l’Ordre de la Lame d’Ebène. Et des morts-vivants aussi qui ont rejoint la rebelleuse banshee Sylvanas Coursevent, et je les suivis. J’étais Réprouvé car ma mère l’était et c’était mieux pour elle. Tout se finissait quand j’avais… l’âge de ne plus être dans les jupes de ma mère et que j’ai dû rentrer dans la vie active pour la Horde à qui j’ai prêté allégeance, et pour ma mère. Vu que j’étais pas mal dans l’assassinat, le Manoir de Ravenholdt m’appela. Mais après quelques années, je pus partir libre. Mais fallait toujours que je travaille pour offrir à ma mère et à moi une vie paisible et confortable donc je suis venu postuler chez le Lotus où j’étais payé en tant que serveur mais aussi le Cabaret cachait une organisation du dessous. »

Bon ok, ce n’est pas comme ça que Nécro écrit mais ça serait moche de laisser celui-là tâcher les registres de Cabaret. Il a fait des efforts quand même et son histoire n’est pas mal du tout, vu ce qu’il raconte derrière sa plonche.